mardi 29 mars 2011

Le dossier de presse de Stand Alone Zone

Lisez les extraits du dossier de presse ci-dessous et répondez aux questions pour mettre en évidence les intentions et les parti pris de la mise en scène.

1) Selon ses créateurs, de quoi parle le spectacle ?

2) Pourquoi selon eux les nouvelles technologies ont une place à prendre dans un spectacle aujourd'hui ?

3) L'univers virtuel créé par les images de synthèse a-t-il pour seule fonction le divertissement du spectateur ?

4) Dans quel but les créateurs ont-ils eu recours au masques, prothèses, costume set accessoires ?


castafiore-systems.com

Stand alone Zone

Marcia Barcellos / Karl Biscuit

ARGUMENT

Il existe une Zone au delà des vastes périphéries, ruines d'un labyrinthe de béton qui s’imposent comme les vestiges post-apocalyptiques d’une civilisation.

Dans l’enchevêtrement de pièces et couloirs suintants, envahis par une nature luxuriante qui semble reprendre ses droits, la Zone abrite une chambre cachée que

l’on dit merveilleuse, et qui recèle en son sein le secret du monde.

À l’approche de ses murs, les frontières du réel tendent à se dissiper, plongeant celui qui s’y aventure dans un état hypnotique.

L'inconscient surgit parmi les figures de l’irrationalité qui se déchaînent.

Seul, le « Stalker », révélateur de l’âme, connaît le chemin et sait déjouer les nombreux pièges ...

La Zone suggère un espace freudien, spirituel ou edinistique.Organisée selon un mode discontinu, fragmentaire, elle relève d' une signification cachée et nécessite une interprétation.

Elle évoque en cela le monde des rêves et constitue une métaphore de notre quête de la connaissance.


Comme l’univers, les nouvelles technologies sont en expansion rapide, et cette rapidité n’est pas sans conséquence pour les relations entre l’art,

ses modèles et les techniques qui le soutenaient.

Elles ouvrent à l‘artiste la possibilité de s’approprier de nouveaux espaces, et ses limites sans cesse dépassées le conduisent à une situation d’expérimentation permanente.

Les images virtuelles sont une mutation radicale dans l’ordre des relations entre le réel et l’imaginaire.

Le temps noue avec l’espace des liens complexes et donne au réel sa dimension la plus énigmatique.

L’outil informatique est ici au service de l’énergie poétique de l’immatériel et les images qu’il nous livre interrogent notre relation au monde.

DISPOSITIF

& DRAMATURGIE

Dans les fictions contemporaines, le genre « espionnage » correspond à une idée de signification cachée et de quête d' une vérité en dénouant les entrelacs d'agissements de forces occultes.

Ainsi, l'espion et ses multiples avatars infiltrent-ils ce qui est derrière l'apparence des choses.

La tension, le danger auxquels ils se confrontent, ne sont le plus souvent que le miroir de nos propres angoisses.

La forme « espionnage » structure une narration déconstruite qui a pour ambition de mettre en scène des images mentales plutôt qu'un récit.

Tout en invitant le spectateur à une expérience subjective, le dispositif et le mode de narration croisent un aspect ludique propre aux images virtuelles et une optique cinématographique.

Logiciels utilisés

Cinema 4D, Bryce, Photoshop, After effects, Final cut pro, Cubase SX, Philarmonik, Reaktor 5

Pour figurer un trajet dans une multiplicité de lieux étranges, le projet fait appel à des décors réalisés en images de synthèse rétro-projetés sur un cyclorama. Des éléments scéniques et accessoires viennent compléter le dispositif.


MISE EN SCÈNE, CHORÉGRAPHIE, MUSIQUE

Le projet est interprété par 3 danseurs, présents à la fois sur le plateau et dans les images projetées.

La chorégraphie met en scène une multiplicité de personnages à la frontière du réalisme et du fantastique.

Une forme ludique de théâtre du geste qui conjugue la poésie, l'humour, l'invention formelle pour figurer un Humain métaphysique.

L'écriture des personnages procède d'une recherche particulière autour du costume, des accessoires, masques et prothèses.



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